La vie d'une maman ds son quotidien peu banal !
Encore de bon conseils , sa ne fait de mal à personne et si sa peu aider un parents ou moi même dans l'éducations de mes enfants pourquoi pas partager sa sur mon blog ;)
1 ere parti présenter pour les 2 à 6 ans voir billet précedent ici ! ;)
De 7 à 11 ans
Il triche en classe
C’est l’âge de raison. A cette période, le " sens moral " de l’enfant se développe. Servez-vous en. Il est notamment très sensible à cette règle d’or : " Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse à toi-même. " S’il triche en classe, faites valoir que c’est déloyal envers ses camarades et qu’au final cela lui nuira car il lui manquera des connaissances.
Il ne veut pas débarrasser la table ni ranger sa chambre "
On peut très bien parler à un enfant de cet âge de ce qu’implique la vie en société – les droits et les devoirs de chacun, la répartition des tâches, etc. – et le renvoyer au fait qu’on n’a pas de droits sans devoirs, précise la psychanalyste Claude Halmos. Donc, s’il veut un certain nombre de choses – aller au cinéma par exemple –, il doit de son côté faire ce qu’il a à faire. " - Il me manque de respect Peu de parents tolèrent que leurs enfants les critiquent ouvertement. Ils considèrent que c’est une atteinte à leur " honneur de parent ". Pourtant, cette franchise n’empêche pas l’enfant de respecter l’autorité de ses parents. Acceptez de discuter des reproches qu’il vous adresse. Après tout, un parent est faillible, il a forcément des défauts ! Et l’enfant comprendra ainsi qu’il est écouté, qu’il peut exprimer son ressenti sans être jugé, que ses sentiments intimes sont respectés. Il va de soi que les insultes, les grossièretés, les accusations non fondées et les insolences sont inacceptables. Mais avant de sanctionner un enfant qui vous a manqué de respect, demandez-vous toujours si vous, vous l’avez bien respecté.
Il se bagarre beaucoup avec ses frères et sœurs "
Le plus important, précise Claude Halmos, est que les enfants sachent que les parents ne prendront pas parti dans ses disputes. D’abord, car il leur est impossible de savoir “qui a commencé” ou qui a tort ou raison. Ensuite, car en intervenant, ils deviennent un enjeu. C’est à qui obtiendra leur accord. Il est donc préférable d’envoyer les enfants régler leur problème entre eux. Ça devient tout de suite beaucoup moins rigolo. "
Il a de mauvaises fréquentations
Existe-t-il de bons et de mauvais copains ? Si votre enfant se lie d’amitié avec le dernier de la classe, le bagarreur, le frondeur, c’est un appel détourné. Il est trop tenu, votre contrôle est trop strict, votre éducation trop autoritaire ! Il a envie d’évasion, de fantaisie, d’ouverture d’esprit et de débrouillardise. Message reçu 5 sur 5.
De 12 à 16 ans !
L’adolescence est sans doute la période la plus conflictuelle. Et la plus difficile, autant pour l’enfant que pour ses parents. Claude Halmos en rappelle les enjeux. " Quelle mère, quel père n’a pas connu, devant son enfant qui commence à marcher, la peur ? Peur qu’il ne chute ou se blesse. L’enfant qui refuse l’appui de l’adulte et risque seul ses premiers pas dérange. Tout comme il dérangera plus tard quand, refusant l’aide des mains maternelles, il déclarera tout à coup : “Non ! Tout seul !” L’enfant dérange un ordre qui s’était établi… Aucun parent ne peut vivre sans appréhension ces moments où l’enfant, pour avancer, a besoin d’échapper à son contrôle, de refuser sa protection. Aucun ne peut éviter la tentation d’interdire, d’entraver cette liberté naissante : “Attention ! Ne touche pas ! Ne bouge pas ! Reste là !” Tout au plus peut-il essayer ne pas y céder… Des années plus tard, face à l’adolescent qui déclare : “Je fais ce que je veux !”, les parents retrouvent la même angoisse. Avec les mêmes enjeux : autoriser la prise de risques tout en essayant d’éviter les dangers majeurs. Mais avec plus de difficultés car un adolescent qui essaie de se mettre au monde, ça fait plus de bruit qu’un nouveau-né ! " Comment, dans la tourmente de cet âge dit ingrat, exercer votre autorité ? Trois suggestions de Claude Halmos.
Il n’en fait qu’à sa tête "
A l’adolescence, tout bouge dans la tête et dans le corps. On a donc plus que jamais besoin que, à l’extérieur, tout soit solide et stable. En premier lieu, l’autorité des parents. Même si l’adolescent la conteste systématiquement. Ce n’est pas pour lui un jeu. C’est une nécessité. Il la conteste parce qu’il essaie de devenir son propre maître. Il se construit “contre” l’autorité dans les deux sens du mot : en luttant contre elle mais en prenant, en même temps, appui sur elle. Il faut donc qu’elle existe et résiste : on ne peut pas s’appuyer sur du vide. Alors, tenez bon, acceptez d’être voués aux gémonies et supportez les conflits, inévitables et salutaires. "
Il m’interdit l’entrée de sa chambre "
Il est important d’exiger d’un adolescent qu’il respecte les règles de la vie familiale, les horaires et les espaces communs. Mais sa chambre est à lui et il peut en faire ce qu’il veut. Il n’est toutefois pas interdit de lui dire ce que l’on pense de son “ordre” s’il vient se plaindre d’avoir perdu “le devoir de maths qu’il avait pourtant posé à côté du Coca, derrière la pile de chemises sales”. Et pour ce qui est des chemises en question, s’il n’en a plus à mettre, c’est… son problème ! Il fait ce qu’il veut de sa chambre, mais vous n’avez pas à y faire des fouilles pour trouver le linge à laver. "
Il rentre au petit matin
" Avoir de l’autorité ne veut pas dire “faire de l’autoritarisme”. Les adolescents font très bien la différence entre les interdits qui ont vraiment un sens – “Traverser seul la Chine à pied, je conçois que ça te tente mais c’est vraiment trop dangereux !” – et ceux que l’adulte ne pose que pour affirmer (ou tenter de récupérer) son pouvoir – “Tu ne sors pas ce soir. Pourquoi ? Parce que !” Bien des relations parents-adolescents meurent ainsi, pour cause d’arbitraire. Les ados n’ont pas besoin non plus d’une “institution légiférante” : “Mon petit garçon, je suis ton père et donc je te déclare que…” Ils ont besoin d’adultes qui “parlent vrai”, qui expliquent les règles de vie, leur responsabilité sociale de parents et aussi, sincèrement, leurs propres limites. “C’est vrai que les parents de X le laissent rentrer après minuit en Solex mais moi, je ne suis pas d’accord avec ça et, en plus, je serais trop inquiet.” Tous les parents ont des limites et ont le droit d’en avoir. "
Les interdits
Les " bons " interdits sont ceux qui donnent à l’enfant le " cadre " sans lequel il ne peut vivre. Les " mauvais " sont ceux qui " cassent " sa personnalité parce qu’ils ne respectent ni ses rythmes ni son désir. Ceux qui tendent à faire de lui un objet docile, soumis à l’arbitraire des adultes. Quelques exemples tirés de la vie quotidienne. - Dormir On n’a pas à exiger d’un enfant qu’il dorme s’il n’a pas sommeil… Mais on peut lui imposer d’aller à telle heure dans sa chambre. S’il n’a pas sommeil, il peut jouer et il dormira ensuite mais, une fois dans sa chambre, il n’en sort plus !
- Manger
On n’a pas à exiger d’un enfant qu’il mange s’il n’a pas faim ou qu’il ingère un aliment qu’il déteste. Il est seul juge de son appétit et de ses goûts… Mais on n’a pas à lui faire chaque jour des repas " à la carte ". S’il n’aime pas un plat, il mange la suite.
- S’habiller
Un enfant peut très bien choisir la forme et la couleur du vêtement qu’on va lui acheter. Mais l’adulte a le droit de décider qu’on ne dépasse pas tel prix, et d’expliquer pourquoi.
- Travailler
A partir du cours préparatoire, l’enfant peut apprendre à s’organiser. Il peut choisir à quel moment il commence son travail et par quel devoir il commence… Mais l’adulte a le droit d’exiger que, à telle heure, les devoirs soient terminés pour qu’on puisse prendre son bain et manger. Etc.
Transgression “Si tu continues, ça ira mal” Toute transgression mérite sanction, c’est elle qui donnera du poids aux mots. Si vous vous contentez de menaces, vous perdez toute crédibilité. L’enfant lui-même est soulagé quand la punition tombe, explique Patrick Delaroche dans “Parents, osez dire non !” (1), car elle lui permet de réparer sa " faute " et le libère de sa culpabilité. Bien entendu, mieux vaut punir le plus intelligemment possible. Copier cent fois " Je ne mentirai plus " ne sert à rien. En revanche, nettoyer ce qu’il a sali, rembourser ce qu’il a dérobé, faire une tâche d’intérêt familial, etc., voilà qui est formateur. Diane Drory, dans “Cris et châtiments” (2), précise qu’un enfant doit être clairement prévenu des conséquences de ses actes. S’il transgresse, c’est en toute connaissance. Si, à titre exceptionnel, la sanction prévue est levée, des explications s’imposent.